Juges 9. 42-57
42Le lendemain, le peuple sortit dans la campagne. Abimélek en fut informé. 43Il prit la troupe, la partagea en trois bandes et se mit en embuscade dans la campagne. Quand il vit le peuple sortir de la ville, il se dressa contre eux et les battit. 44Abimélek et les bandes qui étaient avec lui se déployèrent et se placèrent à l'entrée de la porte de la ville ; les deux bandes fondirent sur tous ceux qui étaient dans la campagne et les battirent. 45Abimélek combattit toute la journée contre la ville ; il prit la ville et tua les gens qui s'y trouvaient. Puis il démolit la ville et y sema du sel. 46A cette nouvelle, tous les notables de la citadelle de Sichem se rendirent dans la cave de la maison du dieu Berith. 47On informa Abimélek que tous les notables de la citadelle de Sichem s'étaient rassemblés. 48Alors Abimélek monta au mont Tsalmôn avec toute sa troupe. Abimélek prit une hache, coupa une branche d'arbre et la chargea sur son épaule. Ensuite il dit à la troupe qui était avec lui : Vous avez vu ce que j'ai fait ; faites comme moi, dépêchez-vous. 49Chaque homme de la troupe coupa une branche, et tous suivirent Abimélek ; ils placèrent les branches contre la cave et y mirent le feu, incendiant la cave avec ceux qui s'y trouvaient. Ainsi moururent tous les gens de la citadelle de Sichem, au nombre d'environ mille, hommes et femmes.
Mort d'Abimélek
50Abimélek marcha contre Tébets. Il dressa son camp contre Tébets et la prit. 51Il y avait au milieu de la ville une tour forte, où tous s'enfuirent, hommes et femmes, ainsi que tous les notables de la ville ; ils s'enfermèrent et montèrent sur le toit en terrasse de la tour. 52Abimélek parvint jusqu'à la tour ; il combattit contre elle et s'approcha de l'entrée de la tour pour y mettre le feu. 53Alors une femme lança sur la tête d'Abimélek une meule de moulin et lui fracassa le crâne. 54Aussitôt il appela le serviteur qui portait ses armes et lui dit : Tire ton épée et donne-moi la mort, de peur qu'on ne dise de moi : « C'est une femme qui l'a tué. » Son serviteur le transperça, et il mourut. 55Quand les hommes d'Israël virent qu'Abimélek était mort, ils s'en allèrent chacun chez soi.
56Ainsi Dieu fit retomber sur Abimélek le mal qu'il avait fait à son père en tuant ses soixante-dix frères, 57et Dieu fit retomber sur la tête des gens de Sichem tout le mal qu'ils avaient fait. Ainsi se réalisa sur eux la malédiction de Jotam, fils de Yeroub-Baal.
DIEU A LE DERNIER MOT
Que Dieu nous bénisse et nous garde quand nous sortons de chez nous
Le lendemain de la bataille qui a vu la défaite de Gaal, le peuple se sentant en sécurité, sort dans la campagne. Informé, Abimélek et sa troupe se jettent sur tous ceux qui étaient dans la campagne. Il tue aussi le peuple qui se trouvait en ville, rase la ville et y sème du sel, la condamnant ainsi à la stérilité (45). Lorsque nous sortons de chez nous pour vaquer à nos occupations, sachons-nous recommander à Dieu.La malédiction de Jotham se réalise
Après l’attaque de la ville, les habitants se réfugient dans la maison de leur dieu : ils se mettent donc sous la protection de leur idole (46) ! Abimélek et tout le peuple qui est avec lui incendient la forteresse et ceux qui s’y trouvent : mille personnes, hommes et femmes. La malédiction prononcée par Jotham (9. 20) s’est réalisée : un feu est sorti d’Abimélek et a dévoré les notables de Sichem. Nos choix ont des conséquences immédiates ou lointaines. Faisons attention.Fin misérable d’Abimelek
Après cela, Abimélek voulut encore détruire Tébets, une petite ville dépendant de Sichem. C’est là qu’une femme lui fracassa le crâne avec une pierre. Cette pierre rappelle la pierre sur laquelle il avait tué tous ses frères. Le crâne rappelle la tête qui avait porté la couronne usurpée. Dieu a le dernier mot. Evitons de nous frapper la poitrine pour quoi que ce soit.À méditer
Abimélek est entré comme un renard, a régné comme un lion, est mort comme un chien.Revenir à la lecture/note de la journée